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4 juil. 2007

A ma soeur

A ma soeur Mariette, cette utopiste, entière et merveilleuse, qui choque son monde.

On la raille, on la chahute...


C'est plus simple que d'accepter quelqu'un comme il est,

ou de s'interroger sur soi-même.


A toi ma soeur.


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Parce qu'elle avait cru devoir tout donner.

Elle croyait que c'était cela le mariage,

"le don de soi à l'autre."

Alors elle s'était donnée, sans retenue,

sans réfléchir non plus car elle croyait

qu'il n'y avait qu'une seule voie

et que, forcément, il partagerait

cette façon de voir et de croire.

Peut-être, au début, sûrement

l'avait-il partagée.

Puis il fallut faire de plus en plus d'efforts,

pour se rapprocher de lui,

pour cet amour, idéal recherché.

Mais un jour leurs réalités

ne furent plus les mêmes.

C'était insupportable à regarder,

intolérable à respirer...

Elle aurait voulu tout effacer,

remodeler cette vie à deux

pour que tout aille mieux.

Un rêve éveillé.

Alors, elle pensait aux enfants.

"Pour les enfants, je resterai."

Et puis, il y avait tout de même des moments agréables.

Les moments agréables ?

Mascarades aux couleurs tièdes,

sans ce petit goût de miel ;

à peine une petite laine pour réchauffer

un chemin de plus en plus froid et désert.

Les tempêtes revenaient sans cesse,

chaque fois plus violentes et orageuses.

Dans le noir, elle frissonnait.

La pluie se confondait avec ses larmes,

dans un froid que ne réchauffait plus aucun feu.

Etait-ce cela la vie de couple,

l'Amour, le partage ?

La souffrance était-elle le prix

pour la joie d'être à deux parfois ?

Puis il est parti.

Elle était meurtrie, blessée dans son identité,

au plus profond de son âme,

dans son intimité la plus profonde.

Elle se sentait en perdition.

Elle ne devait pas s'engourdir, il fallait réagir !

Renoncer à ses idées ou au contraire s'y accrocher ?

Mais quelles étaient ses idées, ses pensées.

Elle ne le savait plus,

mais ne pouvait plus taire

ce qui en elle rugissait si souvent.

Peut-être lui non plus, lui aussi ?

L'amour ne peut-il exister sans souffrance ?

Est-ce utopie, rêve ou folie que de souhaiter une telle vie ?


D'après un texte de Corinne (de l'atelier d'écriture).

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut bab, du coup moi aussi je suis passée sur ton blog...il est vraiment très intéressant et très vivant. J'ai beaucoup aimé aussi les autres blogs en rapport avec la langue.
Le Brésil est un pays merveilleux et très surprenant.....passe quand tu veux sur le blog....
bonne continuation, à bientôt
Aurélie

Bab a dit…

Pas de problème, je passerai souvent. Bienvenue dans ma boîte à délires. J'adore ton blog qui me fait voyager vers un pays que j'aime et dont je ne connais que si peu, si peu.