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25 juin 2007

Message n°69



L'amour est un oiseau rebelle
Que nul ne peut apprivoiser

Et c'est bien en vain qu'on l'appelle
S'il lui convient de refuser










Rien n'y fait,
menace ou prière
L'un parle bien
l'autre se tait












L'amour est enfant de bohème


Il n'a jamais
jamais connu de loi
Si tu ne m'aimes pas
je t'aime
Et si je t'aime
prends garde à toi







L'oiseau que tu croyais surprendre

Battit de l'aile et s'envola
L'amour est loin tu peux l'attendre
Tu ne l'attends plus il est là





Tout autour de toi vite vite
Il vient s'en va puis il revient

Tu crois le tenir, il t'évite

Tu crois l'éviter, il te tient

© Georges Bizet, extraits de Carmen









Si tu fermes tes yeux

Tu entendras les appels du bonheur
Sentiras l’arome du désir
Sauras le goût du plaisir

Et verras la couleur de mon cœur






Ferme tes yeux
Tu sentiras l’exquis parfum envoûtant de l’amour,

Entendras les rossignols te porter mes mots doux,
Verras mon royaume de gloire

Et goûteras au festin du roi

© Renaud Olistin







Ferme tes yeux

M’entendras te supplier de libérer mon cœur

Tu me verras dans tes rêves




Me sentiras à tes lèvres
Tu savoureras avec moi les fruits du bonheur

Ouvre ton coeur!







Encore humide de ton amour,
Je m'abreuve à la même source
Qui fait vivre nos jours.





11 juin 2007

Un contrat de deux ans





Un contrat de deux ans, renouvelable tacitement.
Voilà ce que nous avons virtuellement signé Michel et moi, il y 35 ans.
2007 n'est pas une année de renouvellement.

Notre chanson fétiche, encore et toujours Brassens : La non demande en mariage.
Et si un jour nous nous marions (pour le fric évidemment :)), nous demanderons à faire jouer cette musique à la mairie pour rappeler que nous ne sommes pas dupes.




La Non Demande En Mariage


Ma mie, de grâce, ne mettons
Pas sous la gorge à Cupidon
Sa propre flèche
Tant d'amoureux l'ont essayé
Qui, de leur bonheur, ont payé
Ce sacrilège...


Refrain :


J'ai l'honneur de
Ne pas te de-
mander ta main
Ne gravons pas
Nos noms au bas
D'un parchemin


Laissons le champs libre à l'oiseau
Nous seront tous les deux priso-
nniers sur parole
Au diable les maîtresses queux
Qui attachent les cœurs aux queues
Des casseroles!


Vénus se fait vielle souvent
Elle perd son latin devant
La lèchefrite
A aucun prix, moi je ne veux
Effeuiller dans le pot-au-feu
La marguerite


On leur ôte bien des attraits
En dévoilant trop les secrets
De Mélusine
L'encre des billets doux pâlit
Vite entre les feuillets des li-
vres de cuisine.


Il peut sembler de tout repos
De mettre à l'ombre, au fond d'un pot
De confiture
La jolie pomme défendue
Mais elle est cuite, elle a perdu
Son goût "nature"


De servante n'ai pas besoin
Et du ménage et de ses soins
Je te dispense
Qu'en éternelle fiancée
A la dame de mes pensées
Toujours je pense

Mon arbre de vie

Tu es ma carte de géographie,

je connais tes trajets, larges ou sinueux,

tes reliefs aigus qui redescendent

au niveau de la mer.

Je veux me noyer dans tes océans.


Tu es mon petit caillou blanc

toujours sur mon chemin

lorsque je cherche la voie.

Tu es le cairn de mes égarements,

la flèche dont je dois deviner le sens

et quand je lève le nez au vent,

tu te mets devant mon pied.


Tu es ma petite framboise,

attirante, juteuse, parfumée,

Ton doux balancement

au gré de la brise m'appelle

à la cuillette.


Tu es mon pain odorant,

chaud et croustillant,

doré, fondant.

Je ne demande qu'à mordre dedans.

Avant de te trouver,

je ne savais pas que j'avais faim.


Tu es ma mésange charbonnière,

qui virevolte parfois loin de moi.

Je crois t'attraper,

tu t'envoles à tire d'aile.

Je prépare le nid,

le tapisse de duvets soyeux.

Tu arrives, hésitante ;

le vent de tes ailes

me rafraîchit.


Tu es mon arbre de vie,

tronc rugueux et fruits savoureux.

J'aime le repos dans ton ombre,

je m'habille de ton feuillage.

J'embrasse tes branches pour y dormir

et grimper vers le ciel.


Michel

17 mai 2007


Mains rugueuses qui gardent à jamais la forme du manche des outils,
Insolence et humour décapants, désarmants,
Corps devenu plus maigre et noueux toujours aussi doux sous les caresses,
Honnête en toute circonstance,
Elégant dans ta cote de travail comme dans un costume de cérémonie,
Loyal et désintéressé...

Michel, tu m'as blessée souvent et j'en ai fait autant.
Nous nous sommes accusés mutuellement.
Toujours renaissant de nos colères et nos tourments.
Je n'ai plus qu'une seule peur maintenant :
Que tu t'en ailles avant.

C'est toujours toi


Tes yeux n'ont plus l'éclat vert du jour de notre rencontre.
Tes cheveux châtain ont blanchi depuis longtemps et j'ai perdu ma silhouette élancée.
Notre embarcation sans gouvernail nous a tant ballottés pendant ces trente-cinq années.

Mais, comme au premier jour, tu serais prêt à partir demain vers un rivage inconnu. Et c'est ensemble que nous irions.

Est-ce à cause de tous ces jours passés ensemble ? L'habitude ?
Je ne sais pas le dire, même après tout ce temps.

Je sais seulement que tu n'as jamais rien demandé mais tu m'as tout donné. Et en tout premier notre enfant. Que nous dormions dans un lit ou à la belle étoile, toujours je me suis endormie entourée de tes bras aimants.

Tu as de la jugeote mais tu ne juges pas sans discernement. Tu as de l'humour mais tu ne te moques pas n'importe comment. Tu ne demandes pas à manger ou des chemises repassées, mais fais ce qui doit être fait, sans te poser de question.
Avec les modestes comme avec les grands, tu agis avec le même naturel.
Et quand tu parles avec les oiseaux, tu me traduis leurs facéties.
Tes copains ailés tu les nourris, les protège, comme tu as fait avec tous ceux qui ont frappé à notre porte.

Nous n'avons jamais voulu planifier, construire, de peur de s'encroûter.
Pierre qui roule n'amasse pas mousse. Nous n'avons rien amassé, nous n'avons pas préparé de nid douillet pour la retraite. Tu ne voulais pas te soumettre. Qu'importe ! Ma seule richesse est ton amour, rien ne me manquerait plus.

Combien de fois avons-nous failli chavirer !
D'orages épuisants nous sommes sortis meurtris, chaque fois un peu plus vieilllis. Mais toujours dans la nuit, nos mains et nos corps se sont retrouvés. Nos esprit, eux, ne se sont jamais quittés.

Les lames de fond, qui ont emporté nos êtres chers et nos illusions, n'ont laissé qu'une plage dépouillée, lavée, où brille encore la nacre de notre amour, comme une coquille débarrassée de sa gangue calcaire à force de se frotter aux rochers de la vie.

Et tes yeux redeviennent plus verts
quand tu parles aux oiseaux...