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Cassons un peu les clichés sur les femmes algériennes pour parler d'une grande dame "à la voix rauque et aux airs de diva déjantée".
Voix rocailleuse, traits anguleux, de l'allure, du charme, de la verve.
C'est Biyouna, une artiste algérienne plus connue en France depuis le film Viva l'Aldjérie (réalisation Nadir Moknèche) et Le Harem de Mme Osmane.
Comédienne, chanteuse, danseuse, trente-cinq ans de scène en Algérie, et beaucoup de télévision dans des sitcoms et sketchs humoristiques.
Une femme qui fait mentir les idées reçues sur ce pays et sa scène culturelle, malgré les attaques dont elle a été l'objet il y a quelques années, notamment à cause du film Delice Paloma qui fit scandale.
Ludovic Basque sur RFI n'hésite pas à la situer entre Brigitte Fontaine et Dalida.
Elle a joué Electre, au théâtre des Amandiers de Nanterre, en compagnie notamment de Jane Birkin. Cela illustre bien l'étendue du répertoire de Biyouna.
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