Le gribouillage
c'est de l'art (et vice versa)
"Ce qu'on ne m'a pas donné, je l'ai pris."
Prenons la rue qui nous appartient.
Oui à la désobéissance
qui nous réveille
en nous offrant les chefs-d'ouvre de la rue.
C'est en bas de chez France, dans les années Quatre-vingt, que j'ai remarqué un des premiers pochoir de Miss Tic, rue Nicollet.
Mariette les suivait à la trace
en lisant les textes
à haute voix dans la rue,
séduite et menée par cette poésie rebelle.
"L'éthique c'est l'esthétique du dedans."
Pourquoi
enfermer l'art dans les musées ?
Un jour, avec Manu, nous voguions le long de la Marne à vélo.
Sous le pont du RER, deux urluberlus, aussi peinturlurés que le mur qu'ils venaient de réhabiliter avec leurs couleurs, achevaient une fresque, visible du train, du fleuve et du chemmin de hâlage.
Nous nous sommes arrêtés pour leur dire que c'était beau.
Au début ils nous ont pris pour des râleurs, mais vite, ils ont repris leur travail
qui les réclamait d'urgence.
Vivent les murs et leurs graffitis.
C'est aussi pour ça que j'aime la ville.
C'est aussi pour ça que j'aime la ville.
"pas d'idéaux, juste des idées hautes."
"Je fume pour oublier que tu bois."
"Descendre dans la rue ou y finir" !
"Silence, on détourne..."
"mi-figue, mi-raisin, migraine"
La rue est vivante.
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