Aussi loin que je me souvienne, dès que j'ai pu, j'ai mangé les cerises directement sur l'arbre. Et avant que je sois assez grande pour y grimper, j'observais avec envie, le cou tendu et les yeux levés, celui qui avait pu y monter, généralement mon frère Jean-Louis, qui se régalait sur place et prenait un malin plaisir à faire durer l'attente du moment où nous pourrions puiser dans sa récolte.
Sur l'arbre elles ont meilleur goût, tièdes et juteuses, même les plus acides sont douces. Et si un oiseau y a piqué le bec, elles sont encore meilleures. Les merles savent choisir les plus sucrées.
Mon premier mois de juin à Paris fut le plus triste de ma vie. Non seulement il faisait froid mais en plus les cerises étaient si chères qu'il m'était impossible d'en acheter. J'avoue en avoir chapardé à l'étal du primeur qui avoisinait l'entrée du Passage Lepic où j'habitais.
Samuel est né le 13 juin 1976. Année marquée par une sécheresse intense et des températures caniculaires. J'ai mangé cette année-là un kilo de cerises par jour à moi seule. Et encore, je me suis retenue.
Il y a les accro aux chocolat, moi je suis accro aux cerises et à d'autres fruits aussi comme la poire, mais ce n'est pas encore la saison.
La chanson Le temps des cerises a été écrite en 1868 (sous Napoléon III) par Jean-Baptiste Clément, et mise en musique par Antoine Renard, juste avant que n'éclate la guerre de 1870, dans une période révolutionnaire, la "Commune de Paris", durant laquelle eut lieu une sauvage répression gouvernementale (gouvernement appelé "les Versaillais" car il s'était réfugié à Versailles), la "semaine sanglante" du 21 au 28 mai 1871.
Jean Baptiste Clément avait participé et avait défendu la Commune jusqu'à l'une de ses dernières barricades, à l'angle de la rue du Faubourg-du-Temple et de la rue de la Folie-Méricourt à Paris. Il aurait dédié sa chanson à Louise, une infirmière morte sur les barricades.
Le temps des cerises
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur
Quand nous chanterons le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreilles
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sous la feuille en gouttes de sang
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant
Quand vous en serez au temps des cerises
Evitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrai pas sans souffrir un jour
Quand vous en serez au temps des cerises
Vous aurez aussi des peines d'amour
"L'espoir assassiné", BD de Tardi
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame Fortune, en m'étant offerte
Ne saura jamais calmer ma douleur
Et le souvenir que je garde au cœur
Tout le Paris réactionnaire et badaud, celui qui se cache
aux heures terribles, n'ayant plus rien à craindre
vint voir le cadavre d'Eugène Varlin.
Quand il reviendra le temps des cerises
Pandores idiots, magistrats moqueurs
Seront tous en fête
A l´ombre seront poètes chanteurs
Mais quand reviendra le temps des cerises
Siffleront bien haut chassepots vengeurs
Boucles d'oreilles et colliers,
sacs, bottes de pluie,
pourvu qu'il y ait des cerises !
Bigarreau Ja une ou Noir, Griotte de Montmorency, Guigne de Mai, Merises (cerises sauvages)... elles y sont toutes.
La brodeuse est une gourmande d'été.
le résultat sera chaque fois différent mais délicieux...
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Coupez 4 rondelles de citron de 5 mm d'épaisseur et détaillez en petits triangles. Mettez le tout dans un saladier avec le sucre au frigo durant 3 à 4 heures. Egouttez le jus dans la bassine à confiture. Portez ce jus à ébullition, en douceur. Laisser mijoter ce jus durant 10 minutes et ajoutez les cerises et tout le contenu du saladier. Laissez cuire le tout pendant 15 à 20 minutes à compter à partir de la reprise d'ébullition. Le thermomètre indiquera 103°C. Vérifiez qu'une goutte déposée sur une assiette froide prend en gelée. Si ce n'est pas le cas, laissez encore bouillir quelques minutes. | ||
Simple et pas cher | |||
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Ingrédients:
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Matériel: Bassine à confiture | |||
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Pour 6 personnes
- 350 g de cerises au sirop
- 1 pot de yaourt nature
- 3 pots de farine
- 2 pots de sucre
- 1 sachet de sucre vanillé
- 3 oeufs
- 1/2 pot d'huile de tournesol
- 1 sachet de levure
Pour la garniture façon "crumble" :
- 100 g de beurre
- 100 g de farine
- 100 g de surcre
- 80 g de poudre d'amande
1/ Préchauffez le four à 180°C.
2/ Dans une terrine versez le pot de yaourt, les 3 pots de farine, les 2 pots de sucre, le sucre vanillé, les 3 oeufs entiers, le 1/2 pot d'huile. Mélangez jusqu'à obtention d'une pâte liss
e et homogène. Ajoutez le sachet de levure et mélangez encore.
3/ Versez cette préparation dans un moule à manqué beurré d'environ 22cm (bord haut). Egouttez soigneusement les cerises au sirop et répartissez-les sur toute la surface de la pâte en les enfonçant légèrement.
4/ Préparez l'appareil à crumble :
Dans une terrine, versez 100 gr de farine, 100 gr de beurre mou, 100 gr de sucre et 80 gr de poudre d'amande. Travaillez rapidement du bout des doigts jusqu'à obtention d'un mé
lange granuleux et très friable.
5/ Recouvrez entièrement le dessus du gâteau avec ce mélange en le frottant entre vos mains de façon à soupoudrer des grains plus ou moins gros pour un effet "Crumble".
6/ Enfournez le gâteau environ 45 minutes. Il doit être bien cuit à l'intérieur et le dessus (crumble) doit être à peine coloré. Laissez refroidir avant de servir.
Ce gâteau est également délicieux avec d'autres fruits, frais et dénoyautés ou au sirop bien égouttés (abricots, pêches, ananas, etc).
Recette idéale à faire réaliser aux enfants qui seront très fiers de ce beau gâteau appétissant... et inratable !
Clafoutis (et vous trouvez ça drôle ?)
- 600 g de cerises fraîches
- 90 g de farine
- 2 oeufs
- 90 de sucre
- 250 ml de lait
- 60 ml de crème fraîche épaisse
- 50 de beurre fondu
- 2 sachets de sucre vanillé
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Gastronomie
Le Temps des Cerises est un restaurant en coopérative ouvrière. Service énergique et chahuteur. Menu du midi à 9€ servi jusqu'à… 14h10 Formule à 11 et 20€ Fermé le dimanche Le Temps des Cerises 18-20 rue la Butte aux Cailles 75013 Paris Tél. : 01.45.89.69.48 Métro : Place d'Italie ou Corvisart.
Le Merle Moqueur
se fout du monde
dans le même
quartier
(Butte aux Cailles).Et aussi du côté de la Bastille,
même nom
mais c'est un bar à vin.
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