Les anciens chais de Bercy
abritent le musée des Arts Forains.
J'y ai vécu une soirée de fête
où l'on pouvait
monter sur tous les manèges,
jouer aux courses de garçons de café
et de chevaux.
et de chevaux.
On pouvait aussi manger
de la barbe à papa et des guimauves.
Rêve de gosse réalisé.
Antre peuplé de figures colorées
et d'attractions d'un autre âge.
Il fallait pédaler pour faire tourner le manège.
La vitesse est fonction de l'entrain des participants.
Grisant !
Le parc de Bercy abrite aussi
la Maison du Jardinage de la ville de Paris.
On peut y voir des expositions, y consulter des ouvrages
à la bibliothèque. Un jardinier répond à nos questions.
C'est grâce à lui que j'ai compris comment notre abricotier
était devenu... un prunier car il était le porte-greffe initial.
La grande vigne,
petit clin doeil discret aux hectolitres de vin
qui arrivaient à Bercy par la Seine,
sur des péniches chargées de barriques.
Avec Jérôme et Alexandra, nous avons joué à deviner quelle plante naissait des pépins et noyaux que nous jetons tous les jours : abricotier, avocatier, caféier, oranger, pommier, riz, blé, lentilles...
On ne devine pas le périph, à quelques mètres de là.
Un jour, je suis allée à Bercy à vélo
en passant par... la Marne.
Il suffit de descendre de la Boissière vers Joinville. Suivre les bords de Marne jusqu'à Saint-Maur,
puis remonter sur la rive droite jusqu'au confluent avec la Seine où l'on peut voir China-Agora.
A partir de là, on longe une véritable ville de carton et de bois où s'abritent les sans-logis. Certains abris sont entourés de petites barrières et même quelquefois de minuscules carrés de terre cultivés.
Cela serre le coeur et force l'admiration en même temps, devant l'intensité du désir de vivre et de se construire un petit coin à soi contre vents et marées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire