Faire des heureux

Nancy, austère ville de garnison.
Quels qualificatifs n'avais-je pas en tête à son sujet ?

Nancy où, en 1948, Pierrette
a passé les épreuves du CREPS
pour devenir enseignante...

C'est à proximité qu'habitent Joël, Isa, et leur petite étoile filante Ambre.

Trois jours sympa chez eux avec les Binou......
Zut ! J'ai pas le droit de dire leur nom secret.

Mais vous savez, le grand avec ses t-shirts classe
qui doit faire gaffe de pas se suicider à l'éclair au chocolat

et sa petite speedy Gonzalez à la queue de cheval blonde
qui fait la maman des matous.
Bon, vous avez deviné de qui je veux parler.

Après les promenades au bord de la Meurthe

où, grâce à Ambre, Michel et Laurent ont découvert les hérons cendrés,

les cygnes

et surtout les "poules mouillées",

le dénoyautage de prunes à congeler pour les futures tartes d'hiver, entre nanas dans le jardin,

Jojo nous a imité Omer Simpson qui vient d'acquérir une alarme contre les voleurs de doonuts. Pas facile quand il vous manque une centaine de kilos pour ressembler à un Simpson !!

Et pour couronner le tout, nous avons fait Nancy by night ensemble !

Sauf que ce pauvre Joël servait ses clients
pendant que nous étions au spectacle, place Stanislas...

A proximité de la cathédrale. bien plus belle que je ne l'imaginais,

entre les célèbres grilles de Jean Lamour.

Chaque soir s'y déroule une féérie poétique de sons et lumière

où se mêlent personnages de Grandville, gravures de Jacques Callot,
un Georges de La Tour aux détails révélés,








poésie sous-marine et envol de papillon.

Par moments, la façade de pierre de l'hôtel de ville semble devenir tranparente, habillée de bulles,
pour devenir un palais sorti d'une BD de Moebius.

Bijou de précision coloré et musical, qui allège l'architecture rectangulaire, nous emmène avec elle vers le ciel
où tout se termine dans l'apothéose d'un feu d'artifice.

Hommage à l'art lorrain dans un concentré de beauté et de rêve.

Si « Le vrai bonheur consiste à faire des heureux »,

comme l'écrivait Stanislas Leczinski,

alors le roi de Pologne s'est peut-être réincarné en "Tatie Sylvie" qui nous a tous entraînés dans ce week-end, en commençant par acheter un monospace pour pouvoir emmener la famille et les copains .

Et le bonheur fut réciproque
en ce week-end du 15 août.