Comprendre mon silence

J'ai écrit : "Il y a des silences pires qu'une insulte".

Je sais, j'en souffre. Et pourtant je suis moi aussi silencieuse. Depuis des mois. Avec des gens que j'aime. Surtout avec des gens que j'aime.

Comment expliquer que je peux passer des heures (faut bien ça vu la vitesse "vertigineuse" à laquelle je tape et corrige mes fautes de frappe) à dialoguer avec de parfaits inconnus sur des forums et que je ne parviens pas à écrire une carte postale à mon oncle ou à décrocher le téléphone pour parler à Noémie, à Marie-Anne, à Denise, à Delphine, à Deborah, à Camille, à Dany, à Claude, à... ?

Je peux passer des mois sans donner la moindre nouvelle à mes amis, à mes proches...

Je suis juste un peu maboule ou quoi ? De quoi j'ai peur ?
C'est comme une paralysie totale de la volonté.

Je ne comprends pas pourquoi.


Ceci est un aveu... Qui ne sert à rien.