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11 oct. 2007

Gentil coquelicot



Cette fragile fleur des champs m'a toujous fascinée

A peine éclose, envolée à la moindre brise.
Est-ce sa fragilité, sa couleur comme pour dire "Je suis là ne m'écarsez pas".
A peine le temps de l'observer et la voilà fanée.
Mais ses soeurs sont si nombreuses, chaque jour de nouvelles sont nées,
on dirait qu'elle est restée.

Le temps des coquelicots est passé. J'aime les évoquer comme pour retenir l'été.


La danse du coquelicot


Merveilleux prélude printanier
Symbole d’une promesse ensoleillée,
Sur sa longue tige fine et veloutée,
Pétales ondulant dans un grand champ de blé,

Sur le sol, étend son ombre enchanteresse,
Tourne, se courbe, s’étire, fait des prouesses.



Son joli cœur d’ébène auréolé d’écarlate

Se meut en une chorégraphie délicate.
Souvenirs d’antan, à ses grands champs, liés
Réminiscences d’un passé que l’on croit oublié.




Drame d’une magnifique cueillette fanée
Tristesse de voir trépasser cette beauté,

Renaissance par ses influences narcotiques,

Arômes apaisants pour un monde onirique
Saveurs envoûtantes de sa fragrance,

Douceurs sucrées de notre enfance.



Roselyne Mahé










Comme un petit coquelicot

Mouloudji

Le myosotis, et puis la rose,
Ce sont des fleurs qui dis'nt quèqu' chose !
Mais pour aimer les coqu'licots
Et n'aimer qu'ça... Faut être idiot !
T'as p't'êtr' raison ! Seul'ment voilà :
Quand j't'aurai dit, tu comprendras !
La premièr' fois que je l'ai vue,
Elle dormait, à moitié nue
Dans la lumière de l'été
Au beau milieu d'un champ de blé.

Et sous le corsag' blanc,
Là où battait son cœur,
Le soleil, gentiment,
Faisait vivre une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !
Comme un p'tit coqu'licot.
C'est très curieux comm' tes yeux brillent
En te rapp'lant la jolie fille !
Ils brill'nt si fort qu'c'est un peu trop
Pour expliquer... Les coqu'licots !

T'as p't'êtr' raison ! Seul'ment voilà
Quand je l'ai prise dans mes bras,
Elle m'a donné son beau sourire,
Et puis après, sans rien nous dire,
Dans la lumière de l'été
On s'est aimé ! ... On s'est aimé !
Et j'ai tant appuyé
Mes lèvres sur son cœur,
Qu'à la plac' du baiser
Y avait comm' une fleur :
Comme un p'tit coqu'licot, mon âme !

Comme un p'tit coqu'licot.
Ça n'est rien d'autr' qu'un'aventure Ta p'tit' histoire, et je te jure Qu'ell' ne mérit' pas un sanglot Ni cett' passion... Des coqu'licots ! Attends la fin ! Tu comprendras : Un autr' l'aimait qu'ell' n'aimait pas ! Et le lend'main, quand j'lai revue, Elle dormait, à moitié nue, Dans la lumière de l'été Au beau milieu du champ de blé. Mais, sur le corsag' blanc, Juste à la plac' du cœur, Y avait trois goutt's de sang Qui faisaient comm' un' fleur : Comm' un p'tit coqu'licot, mon âme ! Un tout p'tit coqu'licot.






Paroles: Raymond Asso. Musique: Claude Valéry 1951
© S.E.M.I. 1951




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