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18 avr. 2008

Lili Boniche




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Lili Boniche, c'est son vrai nom (prénom Elie).

Pas fier, le crooner. Habité par la musique, la romance plus exactement.

Né en 1921 à Alger, il ne résiste pas à remonter sur les planches dans les années '90, où il avait débuté à 15 ans.

Sa vie est une sorte de conte de fées chaabi dans lequel le petit gars des rues d'Alger épouse une comtesse jalouse de son succès auprès des femmes.

Ce gars-là a eu plusieurs vies. Et ne considère pas que la sienne soit finie quand il lui faut quitter la scène au moment de la Guerre d'Algérie, pour diriger trois cinémas à Alger puis devenir représentant en France.

Mais il continue à écrire et traduire des chansons, comme Bambino, qui avait fait connaître Dalida en 1957. C'est grâce au cinéma (
Le Grand Pardon, La vérité si je mens, Mémoires d'immigrés ) que sa musique et ses chansons, aux paroles sans prétention, retrouvent un public.






Puis, les Nuits du Ramadan le propulsent à nouveau devant un auditoire enthousiaste.

Je ne suis pas fan des crooners mais celui-là était particulier. Et c'était vraiment une figure de la musique francarabe.

"Lili Boniche peut se targuer d'avoir rempli l'Olympia, de rassembler un public qui va bien au-delà de la communauté juive et de faire danser différentes générations de juifs, de catholiques et de musulmans qui tanguent en cadence, unis par la musique d'un crooner oriental aux allures de rocker suranné." (Magali Bergès sur Mondomix)

Lili Boniche a quitté ce monde en mars 2008.

Il chantait :
"Il n'y a qu'un seul Dieu,
Tu pries assis, moi je prie debout
,
Il n'y a qu'un seul Dieu
Et nous sommes tous égaux"
Et aussi : "Nous finirons tous à la même adresse".


Photos afrik.com


Adieu, M'sieur Boniche, "
on se retrouvera dans les étoiles" !







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