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28 sept. 2008

Septembre au parc



Capucines et amarantes avoisinent



la vigne vierge qui camoufle mal des câbles électriques.



Un arbre fatigué, soutenu par un baton de vieillesse.




La pelouse où l'on cause





et les fougères arborescentes
font naître dans le regard une légère brume de rêve,
une petite bouffée d'exotisme.




La serre, mon passage obligé.
Je l'aime d'amour cette vieille serre aux vitre brisées.






Datant probablement d'avant 1900,
c'est un élément du patrimoine bien délaissé.




Malgré le talent des jardiniers,
en l'absence de réhabilitation,
elle semble vouée à une dégradation totale.




Je vais voir mes séquoias
(Sequoia sempervirens),
sentinelles majestueuses en haut d'une allée.




Les plus âgés d'ici les ont toujours connus.
Vénérables mais encore jeunes,
leur longévité exceptionnelle peut atteindre 3000 ans,
et 115 mètres de hauteur.
Ceux-ci culminent à environ 30 mètres.





A proximité, la roseraie,




ses belles épanouies




et ses "ado" à peine écloses.





En suivant l'allée circulaire, on longe
l'orée de la "cuvette" encore légèrement embrumée.




Puis on retrouve la pelouse aux fauteuils de pierre





avec ses buis.




Elle est belle ma banlieue !

Dire que c'est grâce à une prise de sang effectuée au centre de santé, logé dans les anciens communs du château (disparu aujourd'hui), que j'ai le privilège de cette promenade matinale.


Seuls quelques joggers de loin en loin, tournent sans fin autour de la cuvette et du musée, comme les forçats d'un manège bien huilé.






C'est en dépassant le puits désaffecté, presque à la grille, que je songe à tous ces siècles durant lesquels les endroits comme celui-ci étaient confisqués par les plus fortunés !

Vive la démocratie et le bien commun !





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