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25 oct. 2008

Bison pas très futé



J'adore raconter à qui veut l'entendre que j'habite à quelques mètres du Centre National de Gendarmerie. Ça vous pose quelqu'un.
Aux chauffeurs de taxi je dis que Bison Futé est mon voisin, à mes collègues je raconte que les bosquets sous mes fenêtres abritent les souterrains de la police scientifique.

Chacun conclut en général que le quartier n'a qu'à « bien se tenir ».


Il y a quelques années, des collègues s'inquiétaient de me voir rentrer tardivement chez moi par les transports en commun. On parlait beaucoup d'insécurité, surtout dans mon département (le 93). « Tu n'as pas peur de te faire agresser ? » A quoi je répondais invariablement en rigolant : « Mais non, mes voisins sont dissuasifs, les malfrats ne vont pas se jeter dans la gueule du loup ! »


Je me retrouve donc vers 23h00 sur le boulevard longeant le Centre de gendarmerie et les bâtiments où habitent les familles de gendarmes. Soudain, j'entends un claquement sec. Presque aussitôt, quelque chose me frappe assez violemment le mollet. Je m'arrête, croyant avoir marché sur un objet qui se serait relevé brusquement, tel le « coup du rateau ». Rien sur le trottoir, personne dans la rue, aucune fenêtre ouverte du côté des pavillons qui font face au terrain militaire.



Mais où sont les parents et que fait la police ?


En me penchant pour relever mon pantalon et voir l'état de mon mollet, je trouve un plomb. De ces petits plombs qu'on met dans les carabines d'enfants (hélas oui, il existe des armes pour enfant). Le projectile ne pouvait venir que des tours de la gendarmerie. Un petit malin y jouait au ball-trap sur les passants – heureusement de trop loin pour blesser quelqu'un.


Je m'en suis tirée avec un bleu et une certitude : le danger arrive toujours de là où on ne l'attend pas !



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