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7 déc. 2008

Insécurité « positive »



Ce n'est qu'avant-hier qu'un journal télévisé s'est fait l'écho d'un événement particulièrement choquant : la fouille au corps d'enfants de 12 à 14 ans dans un collège, sous la surveillance de chiens policiers, sous prétexte de « prévention » anti-drogue.


Cet événement était déjà abondamment commenté sur le web depuis le 25 novembre, sans que la presse traditionnelle ait daigné lui accorder une importance.


Et, lorsqu'elle en a parlé, ce fut pour s'indigner à propos des méthodes (et il y avait de quoi !), mais pas sur le principe : peut-on qualifier de prévention l'intervention de chiens policiers au collège de Marciac ?

Or c'est là qu'est toute la question, comme l'analyse brillamment Le Monolecte qui rapproche l'événement de l'arrestation musclée d'un journaliste au petit matin pour une affaire de diffamation.


Entre l'insécurité prétendument « positive » qui n'est autre que la peur du gendarme, et la compréhension d'une situation pour en éviter les dangers et les dérives, il y a un monde qu'on essaie de nous faire oublier.



3 commentaires:

saint-marc jean-luc a dit…

sincèrement, je ne sais que penser de ces parents qui se veulent obligatoirement outrés parce que leurs huitèmes merveilles du monde sont fouillées à l'entrée de l'école. Je comprends bien que l'on a tout intérêt à protéger ces valeurs éthiques : pas de flic à l'école, pas de flic à l'église ...

Mais des flics et radars à chaque hectomètre, des milices dans chaque rame de tromé, un ennemi intérieur pré-fabriqué, une camera de video-surveillance sur chaque épaule, un patron qui cure les BAC professionnelles de chaque salarié, des téléphones à géolocalisation incorporée...

Quand vont-ils cesser de faire les vierges effarouchées ?

Incapables d'éduquer leurs chiards autrement qu'en les transformant en précoces consommateurs, qu'ils veulent déjà les protéger.

Bab a dit…

Eh bien je ne sais pas ce que sont les BAC professionnelles dont tu parles, mais pour le reste, je suis tout à fait d'accord, sauf en ce qui concerne les enfants : d'ailleurs il ne s'agit pas de l'entrée de l'école mais DANS l'école, DANS les classes, et, merveille du monde ou pas, je ne vois pas pourquoi on accepterait qu'un/une guignol, fut-il en uniforme pour nous impressionner et justifier ses exactions, mette ses mains dans les poches de nos momes et sur leurs culottes !!

Pas de flic à l'école !! Ceci doit être clair.

Je ne vois pas non plus le rapport avec le fait d'en faire des futurs consommateurs, à moins que ce soit une allusion à la consommation d'herbe ?

Enfin, les caméras vidéo et tout le toutim sécuritaire qui nous flique à longueur de journée, il est clair que c'est pas là qu'il faudrait commencer à ruer. Mais il y en a qui attendront d'avoir le nez vraiment sale pour comprendre.
La preuve : les flics à l'école ne leur suffisent pas !

saint-marc jean-luc a dit…

On ne vas pas chipoter pour savoir si les keufs étaient à l'entrée de l'école, à l'entrée de la classe ou à l'entrée du pupitre.

Peu importe si les chiards consomment du double zéro ou pas, on aurait aussi très bien pu vérifier ou copier l'annuaire de leur portable, vérifier toutes les contre-façons qu'ils portent comme des milords de pacotille et faire chier leurs vieux avec des taxes et surtaxes douanières. Ces mômes sont et seront de pires consommateurs que leurs propres vieux qui, pour ne pas le croire, font mine d'être outrés de l'insolence des autorités du pouvoir de la société qu'ils ont aidé à construire, parce qu'elles sont allé voir si le fond du slibard des mômes était douteux ou pas.

Bien entendu pas de flic à l'école.
Mais comment expliquer tout le reste à ses mômes et être un tant soi peu crédible. Que sont les limites à la décence devenues ?

BAC : boîte à courriels