Le kamour est un ingrédient extrêmement répandu mais toujours trop rare en même temps. Il est d'une utilité universelle, même en cuisine.
C'est Richard qui me l'a fait remarquer.
Il y a quelques années, la télévision diffusait une publicité pour une purée en flocons. Elle mettait en scène la Belle et la Bête. La Belle, casserole en main, exhortait la Bête à manger : « Je vous en prie, mangez La Bête ».
Mais la Bête refusait toute nourriture, gardant obstinément la tête baissée.
« C'est une bonne purée que j'ai préparée avec kamour ».
Aussitôt, la Bête se mettait à manger avec appétit en retrouvant une mine réjouie.
« Tu vois, me disait Richard, du moment qu'on ajoute du kamour, tout est bon, même la purée en flocons. Et en plus, ça met de bonne humeur. »
Désormais, je n'eus plus honte d'ouvrir une boîte de conserve pour le repas du soir et je m'efforçai de ne jamais oublier le kamour. Rien à voir avec les autres condiments, on peut avoir la main lourde.
Il arrive parfois qu'on en manque, mais jamais il n'y en aura trop.
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